Viola von Scarpatetti est à la fois chanteuse, actrice et scénariste. Bolero lui a rendu visite dans son atelier à Dietikon (ZH).
L’artiste suisse a de nombreux talents qu’elle combine avec brio. «Mon quotidien n’est jamais monotone, mais ces trois casquettes me suffisent quand même amplement.» Par casquettes, Viola entend ses activités de musicienne, d’actrice et de scénariste. Difficile pour elle de déterminer laquelle lui plaît le plus: «J’aime les trois, mais le métier d’acteur et les tournées ont vraiment quelque chose de passionnant.» Viola von Scarpatetti s’est fait connaître en tant qu’actrice. En 2008, elle décroche son premier rôle dans la série suisse Tag und Nacht. Avec «20 Règles pour Sylvie» (2014), elle donne la réplique à l’acteur Carlos Leal (52 ans) dans un rôle principal auquel elle devra sa notoriété en Suisse. On la découvre actuellement dans la série de CH Media Die Baumanns.
Côté musique, son style est à la croisée de la chanson française classique, d’un rap poétique et des sons chauds du folk cajun de la Louisiane. En août, la chanteuse a huit dates prévues (y compris un concert supplémentaire). Les affaires tournent pour cette artiste accomplie de 34 ans: un single sortira à la fin de l’année puis en mars, un album complet. Du reste, elle travaille actuellement à un long-métrage et participe à la réalisation d’un court-métrage de la SRF.
Une motivation inébranlable
«J’aime pouvoir me consacrer à ce qui me plaît, c’est-à-dire beaucoup de choses! Je n’en ai jamais assez», affirme Viola avec une légèreté à faire pâlir d’envie.
Mais après les années effrénées qu’elle vient de passer, elle avoue avoir néanmoins besoin de ralentir un peu le rythme de ses voyages. Une fois terminé le tournage de Cadavre exquis (2019) à Montréal, elle s’est rendue à Hong Kong pour sa première mondiale. Elle est ensuite retournée à Montréal pour enchaîner directement avec une autre première du film au Québec. «J’ai tout donné et c’était génial, mais à présent je vais attendre un peu avant de remettre les pieds dans un avion.» Et si l’envie de retourner à Montréal la reprenait, elle s’y rendrait non pas par les airs, mais par voie d’eau. «Si j’y vais, c’est à la voile», ajoute-t-elle en riant.