La pandémie de coronavirus a bouleversé nos vies à tous. Mais si de nombreux secteurs en ont pâti, celui de la chirurgie esthétique en a au contraire très largement profité. Les interventions de chirurgie plastique ont enregistré une hausse considérable.
«De nombreuses clientes ont ‹profité de l’occasion›»
Selon Natalia Kavena, la demande dans les centres Fineskin et Fineesthetics a suivi une évolution globalement positive. «Nous sommes une jeune entreprise, qui a ouvert de nouvelles adresses aussi bien pendant la première vague de la crise sanitaire que durant la seconde.» Elle s’en dit d’ailleurs très reconnaissante.
Lors des premières mesures de protection décrétées à l’échelle nationale, la demande en interventions s’est brusquement effondrée. Mais elle s’est vite reprise au fil du temps.
D’après Natalia Kavena, les injections de botox et d’acide hyaluronique, de même que les corrections des paupières et les augmentations mammaires ont fait partie des actes les plus prisés ces derniers mois.
Le moment idéal pour procéder à une intervention de chirurgie esthétique dépend de la situation individuelle et du bien-être personnel de chacun. «De nombreuses clientes s’étaient déjà renseignées avant la seconde vague de la pandémie et, ne pouvant ni voyager ni sortir en société, elles ont ‹profité de l’occasion› pour se faire opérer», explique Natalia Kavena.
Les Suisses dépensent beaucoup pour la chirurgie esthétique
Avec ou sans coronavirus, le concept de beauté parfaite est profondément ancré dans la mentalité suisse. «Par rapport au reste du monde, les Suisses sont ceux qui dépensent le plus d’argent par habitant pour des opérations de chirurgie esthétique», affirme Natalia Kavena. Le marché de la beauté, et notamment de la chirurgie plastique et esthétique, est donc en perpétuelle croissance.